La mobilisation ne peut pas s'organiser en un parti politique en raison du rejet de cette forme d'organisation par une partie de la population mais aussi parce que cela impliquerait de réaliser un programme, qui créerait des lignes de fracture au sein du mouvement. Ce dernier est en effet trop hétérogène, tant de par la sociologie des gens qui le composent, que leur sensibilité politique et leur vision de la question nationale et des régionalismes.
Les manifestants doivent donc continuer à se fédérer au sein d'un mouvement socio-politique, avec des spécificités pour chaque région et une auto-administration au niveau territorial. Ils doivent se mettre d'accord sur une plateforme de revendications et un calendrier de mobilisations, par exemple tous les 15 du mois. Ils auront ainsi une garantie de continuité du mouvement, au moins jusqu'aux élections générales, et pourront même décider de dialoguer et être soutenus par certains partis. Reste à savoir si l'adhésion de la population restera massive dans le temps. Tout dépendra du comportement des autorités : si elles répriment le mouvement, la solidarité qui le caractérise devrait s'en voir renforcée.
Et apres, La France?
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