Israéliens et Palestiniens vont reprendre leurs négociations gelées depuis plus d'un an avec comme objectif d'aboutir à un accord final fin 2012. Pour y parvenir, les deux partenaires doivent se rencontrer dans un mois pour établir «un calendrier et une méthode de négociations» et trouver trois mois plus tard un terrain d'entente sur les frontières et les arrangements de sécurité.
Au vu des positions de départ, le pari semble totalement irréaliste. Avant même qu'il soit lancé, Danny Ayalon, le vice-ministre des Affaires étrangères a cru de bon de souligner qu'aucun 'calendrier n'est sacré'. Jusqu'à présent, aucune des dates figurant dans les multiples plans de paix discutés dans le passé n'a été respectée en raison des divergences de fond sur des questions telles que l'avenir de Jérusalem, le tracé des frontières du futur État Palestinien et les garanties exigées par Israël pour s'assurer que la Cisjordanie ne devienne pas, comme la bande de Gaza, 'une base terroriste Iranienne' contrôlée par les islamistes Palestiniens du Hamas. Or, sur tous ces dossiers, Benyamin Nétanyahou, à la tête d'un des gouvernements les plus nationalistes de l'histoire du pays, ne dispose de pratiquement aucune marge de manœuvre. Mais pendant ce temps Netananyahou autorise la construction destructif de plus de mille nouveaux logements à Jérusalem-Est.
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